Spem magnam in rebus adversis semper adhibeo

miércoles, 12 de mayo de 2010

La routine et ses complices

L'habitude est une force transitoire qui presque tout le temps affaiblit, dompte, engourdit et avec elle la vie se déroule distante, étrangère, s'écoule et alors elle s'en va en ce moment même qui passe, qui meurt... et qui est terminé.
L'habitude acclimate aussi et ce sont à beaucoup de reprises qu'au milieu de cette monotone commodité, tout changement est vu avec une certaine crainte et apathie puisque malgré le malaise de vivre comme dans un cercle vicieux (qui se répète sans avoir un sens plus grand que celui où les jours passent au dessus de toi et non pas l'inverse) tout ce qui est neuf et inconnu même si ça a l'air d'être très intéressant, représente une menace qui peut dérégler et compliquer tout, spécialement lorsque grâce à "ce qui est toujours" on a perdu la pratique et même l'envie de prendre des risques, de changer, de muter... Voilà alors la crainte routinière nous paralyse et ainsi on perd la vie, comme j'ai déjà dit, rêvassant avec l'idée de "comment ça aurait été si..." sans jamais arriver à finir la condition qui manquait à nos intentions pour rendre réelle la phrase avec laquelle on n'a malheureusement jamais fini de rêver et de la prononcer.



Obra: Dubuffet. La plaignante

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