Spem magnam in rebus adversis semper adhibeo

lunes, 16 de agosto de 2010

Amor Luporum

Il y a tant de personnes qui se vantent d'aimer leur solitude et cependant ils ne parviennent pas à le faire tout à fait, car aimer la solitude est faire la paix avec elle et lorsque cela arrive, la solitude arrête d'être une condition puisqu'elle se transforme dans un état permanent à qui ne l'affecte rien le fait d'être seul ou très accompagné, parce que ces situations ne sont que des modèles qui s'ajustent à la solitude elle-même, elles ornent son statut sans le changer en faisant que la présence ou l'absence des autres tombe dans une absolue et légère relativité.

Pourtant, les exceptions sortent toujours et ainsi ceux qui rendent public leur amour pour la solitude, il y en a beaucoup parmi eux, à qui cet amor luporum n'est qu'un prétexte pour cacher leur intolérance et incapacité d'établir des rapports sains ou au moins supportables avec des autres, voilà pourquoi en disant qu'ils préfèrent être seuls, pour s'échapper des complications ou des problèmes avec une autre personne, ils montrent juste là une petite fente de leur pathologie sociale.

Ce qui est pire est qu'avec des années, cette célèbre solitude s'aggrave en faisant que pour tous ces malades (déjà pleins d' habilités, de sottises sélectives et de critiques sévères) tout être ailé ne soit qu'un autre ange déchu.


Hay tantos que se jactan de amar su soledad y sin embargo no lo logran en verdad, porque amar la soledad es hacer las paces con ella y cuando eso sucede, ella deja de ser una condición para transformase en un estado permanente al cual poco le afecta el hecho de estar solo o muy acompanado ya que dichas situaciones sólo son referentes que se acoplan a la soledad como tal, adornan su estatus sin llegarlo a cambiar, haciendo que la presencia u ausencia de otros caiga en absoluta y ligera relatividad.

Sin embargo, las excepciones salen al paso y así entre esos que pregonan su amor por la soledad, hay muchos para los que ese amor luporum es tan sólo una excusa para ocultar su intolerancia e incapacidad de establecer relaciones sanas o al menos algo llevaderas con los otros; entonces claro es que digan que prefieren estar solos para evitar las complicaciones y los problemas con alguien y con eso muestran justamente una pequeña rendija de su patología social.

Lo peor es que con los años, esa famosa soledad se agrava haciendo que para esos enfermos ya llenos de mañas, necedades selectivas y críticas severas cualquier ser alado no sea más que un ángel caído.


Obras: Delvaux, Solitude. Domenico Teodori, Solitudine e Bugia

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