Spem magnam in rebus adversis semper adhibeo

lunes, 13 de septiembre de 2010

Mes poèmes

Profil

Je rêve de toi

brillant

translucide canicule qui fait la cour à mes jours.

Je te sens

noble

juste avec les abandonnés

tenace contre les infâmes

patient avec les déments

enfant parmi les enfants.

Je te vois

persistant

navigant dans le venin d'audacieux serpents

courageux

luttant contre l'incertitude et la crainte.

Et je t'admire

ferme

en ta vérité

loyal à tes principes

profond dans tes racines.

Avec l'oreille attentive

la main étendue

la langue sincère

et le cœur brûlant.

Avec beaucoup et avec un peu

entre tous et avec tout

je t'aime

mais je ne t'aime pas que pour moi

je t'aime libre.





Bésame mucho
Si tu savais tout ce que je fais

pensant à ta bouche

grâce à ta bouche

à cause de ta bouche

et pour que ta bouche...


Si tu le savais

mi amor

tu me la prêterais

volontiers.





Échos dans l'éternité


Les personnes s'en vont

mais leur souvenir reste

comme une captivité

de souvenirs immuables

et rêves éveillés.

Les miettes de son existence

vibrent dans la mémoire de l'air.

Elles sont les dons pour les atomes du présent.

Pourquoi autant de lamentations pour leur absence?

(ce n'est que la carence du physique)

Ils continueront à pousser dans les rêves

heures passées et dernières

silencieux bavardages

innées vibrations

nécessaires pour le reflux de la nostalgie.

Si tu me demandes

où elles sont allées

moi je te dirai qu'elles sont partout

en chaque figure

image constante,

sensible, parfumée

il y a des vestiges de son être

et leurs âmes déchaînées

habitent dans l'orphelinat de la consolation

semant des échos dans l'éternité.



Cause et effet

Toute froideur indésirable

en t'écoutant a pris la fuite.

Ta voix a abrité ma nuit

et elle a bercé mes rêves

d'une manière telle

que m'a été difficile de me réveiller.

Ton écho, en ce moment

se débat contre une insomnie

qui ne sait pas ni ne prétend pas

t'oublier.




En veille


Tu continues perturbé.

L'insomnie repose dans les rideaux

et dans chaque coin de ta chambre

un expansif festin

elle est en train de préparer.


Dans la pénombre fanée

qui fait une ronde au miroir

des anciennes délations surveillent

rapportant ton impuni repos.

Les pas paresseux

de lutins flâneurs

persistent

et leur mélodie insistante

s'infiltre

dans les fentes des sommeils

elle se répète et se répète

lentement

en se vantant de sa puissance nocturne.

Des muses malfaisantes

habillées de la cendre

conspirent avec la fumée

la veille de ton lit

flanquant ton corps

avec des profanes danses.


Cette nuit-ci

tes prières ne valent pas.

Tu es l'invité de la veille.

Proscrit est déjà

tout rêve du firmament.




Obras: Picasso, La lampe. Dalî, Boca de Mae West. David, Muerte de Sôcrates . Escher, Bond of Union. Le Roux, Insomnie.